Jet Set Radio

Écrit par Djizeuss, le 7 Aout 2005

Par une belle matinée…

Heureux le joueur dénué de préjugés qui il y a quelques années s'est acheté Jet Set Radio avec sa première Dreamcast et sa première paye (oui c’est de moi que je parle) !

Le même jour il s’est également offert Skies of Arcadia mais si vous le voulez-bien se sera pour une autre fois.

Je précise « dénué de préjugés » car il faut savoir que je déteste les jeux de sports, à l’exception notable des jeux de tutures un peu bourrins.



Screenshot Jet Set Radio1

Car NON, Jet Set Radio n’est pas le Tony Hawk du roller inline ! Le roller est à Jet Set ce que la salopette est à Mario, un détail. Et au delà de ce détail voilà un titre qui entre parfaitement dans la catégorie de la plateforme 3D.

Bha voui ! On saute partout on ramasse des items, on évite les ennemis, etc… et qu’importe si le héros se ballade en patins, à ski ou en mocassins à glands !

Délinquance et petits mickeys

Mettant en scène un groupe de jeune Tokyoïtes munis de rollers à réacteurs, et armés de bombes de peinture le jeu vous invite à tagger toute les surfaces (murs, voitures, ennemis, etc..) qui vous seront signalées comme « taggable ». Je sais le mot est très laid, mais comme dirais Valérie Lemercier : « C’est moi qui l’ai fait ! ».



Screenshot Jet Set Radio2

Les niveaux s’enchaînent sur la base d’un scénario bien débile et tout droit sorti du cerveau dérangé du DJ de la Jet Set Radio, j’ai nommé : Professor K ! Grand manitou des ondes et véritable narrateur du jeu, celui-ci vous indique les points chauds où déployer tous vos talents picturaux.

Ceci ne constituerait qu’une agréable promenade sans la présence des forces de l’ordre, et autres gangs rivaux, déterminées à vous arrêter par tous les moyens, ainsi que la localisation parfois improbable des lieux à peinturlurer.

Heureusement nos jeunes sauvageons turbo-propulsés peuvent enchaîner les grinds sur la plupart des éléments du décor, murs compris, et atteindre les endroits les plus inaccessibles d’où ils pourront commettre leurs méfaits, hors de portée des boy-scouts aux ordres de Sark… pardon… de l’inspecteur Onishima.



Screenshot Jet Set Radio3


Roule droit hé conn… !!

Le concept, déjà sympathique, et en plus servi par une maniabilité sans faille et l’on se retrouve vite à évoluer à plusieurs mètres du sol, enchaînant les sauts avec d’autant plus de facilité qu’il n’est pas question de gérer les figures ou l’équilibre lors des grinds (Puisque j’vous dis qu’on n’est pas dans un jeu de roller !). En revanche la gestion de la camera est plus délicate, voire … problématique … pour rester poli ! Lors des tags notamment, celle-ci vient se placer selon un angle qui, certes, met en valeur vos talents d’artiste-à-roulettes mais aura tôt fait de vous gêner dans le maniement de votre perso.

Ainsi tout au long du jeu il sera souvent nécessaire de recadrer cette camera éprise de liberté.

Hooo ! Ma c’est zoli tout plein !

Alors, attardons nous sur « l’emballage », soit l’aspect visuel et sonore du titre.

Mes amis quelle baffe ! Que tout ceci est beau ! Voici à ma connaissance le premier jeu en cell-shading de l’histoire (au moins sur console) ! Ce fut magnifique, et ça l’est toujours !

Qu’importe le nombre de polygones puisqu’ici nulle texture baveuse, nul éclairage foireux à base de vert ou de rose (coucou Soul Calibur), que de belles couleurs en aplats harmonieux ! Un peu carré, certes, mais le style est là, et esthétiquement ça ne vieillit pas !



Screenshot Jet Set Radio4

Les musiques quant à elles, viennent compléter ce tableau à la perfection. A dominante électro tendance funk celles-ci ont l’avantage de soutenir efficacement l’action et contribuent pour une large part à l’ambiance globale du titre. Même les thèmes les moins inspirés se trouvent transcendés par cette alchimie qui marie à la perfection le graphisme, le gameplay et la musique !

Quand c’est plus long c’est plus bon !

A lui seul, le scénario principal devrais vous occuper une poignée d’heures, notamment les versions européennes et US, qui se sont vues rajouter deux niveaux et personnages absents du jeu japonais (Hmm Cube !!).

Ensuite parce qu’un score vient sanctionner chacune de vos prestations, si bien que la quête du high score à tout prix vous poussera à exploiter à fond l’architecture des niveaux afin d’enchaîner au mieux les actions et faire exploser le compteur.

Atteindre les meilleurs scores vous permettra de débloquer quelques persos secrets (notamment Pots le chien androïde), et, en vous connectant à DreamArena (lorsque c’était encore possible) d’inscrire vos scores au classement mondial et frimer comme un gros geek (votre serviteur eut l’honneur de faire parti du top 5) !



Screenshot Jet Set Radio5

Enfin pour les artistes en herbe, il existe même un éditeur de tags qui vous permet de créer puis d’utiliser dans le jeu vos propres modèles, voire d’en uploader/télécharger sur internet.

Prosternez vous ou je tire !

Bref, je voue un culte sans borne à ce jeux et je vous invite à en faire autant ou à garder le silence sous peine de déclencher mon courroux ! Je n’admettrais aucune critique ni la moindre réserve et le premier qui l’ouvre ji li pête la gueule !!


JET SET RADIO Cover
EDITEUR : Sega NB DE JOUEURS : 1
DEVELOPPEUR : Smilebit BLOCS VMU : 4
ANNEE : 2000 GENRE : Plate-forme / Rollers
icone VGAicone vmuicone vibration

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